Ces 12 derniers mois, on a beaucoup parlé de Bryson DeChambeau ou encore Romain Langasque, probablement les meilleurs joueurs de leur génération au niveau amateur, et désormais professionnels. L’espagnol Jon Rahm qui a passé la majorité de sa formation de golfeur d’élite aux Etats-Unis est pourtant le premier à remporter un tournoi du PGA Tour. Ce week-end, une petite lumière de génie et d’esprit offensif a semblé flotté au-dessus de lui…L’empreinte de Seve ?
De Ballesteros à Jon Rahm, la passation de témoin réussie du golf espagnol
Ballesteros a été l’un des plus grands golfeurs de l’histoire moderne. Dans la foulée de ses grandes victoires en majeurs ou en Ryder Cup, Seve a fait de l’Espagne une place forte du golf européen, et même mondial.
Dans ses traces, José Maria Olazabal, son ami, a connu un succès très similaire bien qu’il fût difficile pour le disciple de surpasser le maître.
Quelques années plus tard, un nouveau prodigue venu de Catalogne, El Nino, Sergio Garcia fit trembler la terre, et en particulier, le PGA Tour.
Principal rival de Tiger Woods au début des années 2000, véritable phénomène de puissance et de talent, Sergio Garcia qui était promis à un brillant avenir n’arriva pas, en tout cas jusqu’à présent à conquérir un majeur.
A ce jour, il est sans doute le meilleur golfeur de la génération 2000-2010 à ne pas y être parvenu, la faute à un tigre passant par-là, ou à un Padraig Harrington dans la forme de sa vie à Carnoustie en 2007.
Depuis Ballesteros, l’Espagne a toujours un grand joueur par génération.
Avec plus ou moins de réussite, les golfeurs du pays de Cervantès auraient pu remporter quelques majeurs en plus.
En 2017, Sergio Garcia est toujours le leader naturel de son pays.
Depuis les années 2000, il a toujours été très proche des cinq premières places mondiales, et encore aujourd’hui numéro quinze mondial devant Rafa Cabrera-Bello, moins connu, moins charismatique, et moins victorieux, mais un golfeur et un compétiteur redoutable.