L’Open de Phoenix devrait servir de modèle à beaucoup de tournois ! Une ambiance électrique qui galvanise les joueurs. Le spectacle est pratiquement plus dans les tribunes que sur le parcours. Dans ce contexte, Hideki Matsuyama, tenant du titre a eu besoin de quatre trous de play-off pour finalement conserver sa couronne. Dans une forme phénoménale depuis fin 2016, le japonais est peut-être tout simplement le futur patron du tour ?
En 2016, Matsuyama avait fait pleurer Rickie Fowler dans un final à suspense où il n’avait rien lâché contre le favori du public américain. Cette année, le japonais a encore fait pleurer le public américain en battant un autre des us boys, le revenant Webb Simpson, plus à pareille fête depuis l’US Open 2012 qu’il avait remporté en position d’outsider.
En ce jour de superbowl, Matsuyama n’a pas boudé son plaisir de jouer un bien si mauvais tour aux américains, surtout sur un tournoi où les pros du tour ont été nombreux à afficher leur soutien à l’une des deux équipes, illustration que les golfeurs peuvent aussi être des fans de football américain.
Dans une ambiance conviviale, sur le célèbre trou 16 enfermé dans un stade avec des gradins tout autour, Jon Rahm pourtant espagnol et d’autres ont revêtu une tenue d’équipe de NFL (football américain) le temps de jouer le trou.
Plus un show qu’autre chose, l’Open de Phoenix est néanmoins souvent l’occasion d’une belle bagarre finale pour déterminer le vainqueur. En 2014, Kevin Stadler avait déjà surpris le favori et chouchou du public, Bubba Watson pourtant leader après 54 trous.
Stadler avait rentré 3 birdies consécutifs sur les trois derniers trous pour chiper la victoire à un Bubba qui à l’époque l’avait eu en travers de la gorge !
En 2015, Matsuyama a commencé à se faire un nom sur ce tournoi en se hissant en dernière partie avec Brooks Koepka et Martin Laird.