L’anglais Justin Rose, 38 ans, a pour la première fois de sa longue carrière (20 ans) réussi à défendre avec succès un titre acquis l’année précédente. Cette victoire sur le Turkish Airlines Open n’est pas seulement sa 11eme victoire sur le tour européen, c’est aussi celle qui lui permet de reprendre une seconde fois le fauteuil de numéro un mondial. Depuis sa défaite au Masters à Augusta en avril 2017 contre Sergio Garcia, Justin Rose n’a cessé de faire progresser son jeu, au point de surprendre ses rivaux, et se positionner comme un numéro un mondial crédible. Quel est son nouvel atout ?
Il n’a pas remporté de majeurs comme Patrick Reed à Augusta, Francesco Molinari ou surtout Brooks Koepka, la sensation de l’année 2018.
Très régulier, il s’est pourtant offert la Fedex Cup, et pourrait bien dans quelques jours, réaliser le doublé avec la Race to Dubaï, bien que l’italien Molinari compte encore une bonne avance.
Sur 40 semaines, Justin Rose a joué 21 tournois dont une majorité sur le PGA Tour, pour sept top-10 et surtout deux victoires.
Sa précédente saison avait déjà été plutôt très réussie, et ce, malgré la perte de la veste verte à Augusta, qui aurait pu être une déception dont on ne se relève pas facilement.
Au contraire, l’anglais a accompli une de ses saisons les plus accomplis marqués en fin d’année par 3 victoires internationales (Indonésie, Turquie et Chine), pour lui permettre de monter alors au 6eme rang mondial.
Déjà habitué à manquer très peu de cuts (depuis 2012, il n’en manque pas plus de 2 en moyenne par saison), Rose a démontré en 2018 une très forte constance dans le haut niveau de performance golfique.
Depuis justement 2012, et son intégration régulière dans le top-5 mondial, sans forcément renverser la table brutalement, il a fini par trouver les ressorts d’une place de numéro un mondial, quand d’autres ont parfois brillé de manière plus incandescente, avant de vite redescendre de leur firmament.