Au départ du dernier jour, dimanche, les européens ne se font plus guère d’illusions concernant leurs chances de ramener la Ryder Cup en Europe ! Contre une des meilleures équipes américaines de tous les temps, les européens ont tout simplement pas assez bien joué pour laisser planer un soupçon de suspense. A moins que…
Mis à part, l’excellente prestation de Nicolas Colsaerts, le premier jour, pour se défaire du duo Stricker/woods, jamais pendant les foursomes et les fourballs, l’équipe européenne n’a su trouver les bonnes lignes sur les greens de Medinah (Chicago).
On pourrait incriminer les choix de joueurs ou de paires d’Olazabal, mais cela n’aurait aucun sens et serait presque insultant pour la qualité de l’équipe américaine de Davis Love III.
En réalité, le problème de l’équipe européenne ne provient pas des choix de joueurs, mais bien d’une nouvelle génération de joueurs américains qui s’est littéralement révélée ces 12 derniers mois, pour arriver à un excellent niveau sur cette Ryder Cup.
Le « fighting spirit » qui était la marque de fabrique de l’équipe européenne avec Sergio Garcia, Ian Poulter, Darren Clarke and co, a changé de camp.
Et désormais les américains peuvent compter sur l’énergie débordante de Keegan Bradley, Bubba Watson, Dustin Johnson, Matt Kuchar et Webb Simpson pour électriser le public américain, qui ne demande que ça !