Alors que depuis plusieurs années, le « fighting spirit » des équipes européennes de golf est vanté par tous. Ce week-end, la confrontation entre les Etats-Unis et l’Europe a tourné à l’avantage des américaines, et une grande partie du sursaut des joueuses de l’Oncle Sam peut être imputée à la capitaine Julie Inkster.
Dès la cérémonie d’ouverture, les journalistes présents pour couvrir la Solheim Cup ont été frappés de constater à quel point les américaines ont décidé d’aborder la compétition avec humilité.
Depuis deux ans, Julie Inkster, capitaine de l’équipe américaine a briefé les joueuses sur l’attitude qu’elle voudrait voir, et développer au cours de cette compétition disputée en Allemagne, et après deux défaites retentissantes contre les européennes.
Les joueuses de l’Oncle Sam se sont souvent fait reprocher d’être plus intéressées par le look que par le contenu de leurs performances sur les greens.
Justement, Inkster a voulu rapidement imposer une attitude moins « fashionista » et plus laborieuse.
Quel impact sur le swing et le mental des joueuses ? Difficile d’en juger, mais ceci dit, Inkster a effectivement donné une tonalité plus « team spirit » à son équipe.
Dominées pendant les trois quarts de la compétition, finalement, aux termes d’un très beau retournement de situation pendant les derniers simples, les USA ont battu l’Europe sur le score de 14½ à 13½.
C’est le premier succès d’une équipe de golf américaine contre l’Europe depuis bien longtemps. Ryder Cup, Walker Cup, Solheim Cup…toutes les confrontations avaient tendance à tourner à l’avantage des européens.
Alors que les équipes se valent, le sort a souvent basculé en faveur de l’équipe la plus soudée.
Et l’Europe était bien partie pour gagner de nouveau ce dimanche, sans une controverse dans le match de foursome opposant Suzann Pettersen et Charley Hull à Allison Lee et Brittany Lincicome.
Voir l’article consacré à Suzann Pettersen
Mené 10 à 6 avant les simples, les chances des américaines étaient très minces.