Le golfeur nord-irlandais Rory McIlroy, un temps numéro un mondial, annoncé comme le nouveau Tiger Woods, déjà vainqueur de deux majeurs de golf, laisse dubitatif depuis plusieurs mois. Capable de jouer à un niveau presque extra-terrestre un jour, et aussi de complètement passer au travers le lendemain, le leader du premier tour de The Open 2014, après une carte de 66, peut-il gagner ou dégoupiller à Hoylake ?
Pour beaucoup d’autres golfeurs, la question ne se poserait pas forcément en ses termes.
Cependant, quand on s’appelle Rory McIlroy, que l’on est doué, et qu’on a déjà marqué les esprits avec des victoires sans appels à l’US Open 2011, ou au PGA Championship 2012, mais aussi explosé au moment de conclure le Masters 2011, la problématique est que l’on ne sait pas quel joueur on va retrouver sur le fairway d’un jour à l’autre.
Bien sûr, pour tous les amateurs qui jouent au golf régulièrement, le fait d’alterner des parties totalement différentes est plutôt quelque chose d’habituelle.
D’ailleurs, il est plus rare de jouer son index ou en-dessous que de jouer des parties plus difficiles.
Au plus haut niveau, c’est aussi le cas.
Mis à part Tiger Woods au meilleur de sa forme, les golfeurs professionnels qui réussissent à jouer à la perfection pendant quatre tours d’affilés ou même pendant plusieurs semaines, raflant au passage plusieurs victoires sont en fait très rares.