En 2006, Tiger Woods était marié à Elin Nordegren, son caddy était Steve Williams, et son coach, Hank Haney. Sur le parcours de Hoylake, près de Liverpool, il n’avait jamais utilisé son driver qu’une seule fois, mais au contraire, frappé des missiles au fer-2 qui portaient à 190 mètres, et roulaient près de 70 mètres. Il était au sommet de sa forme, mais pourtant, c’était la dernière fois qu’il allait remporter le British Open…
Dans quel état de forme sera Tiger Woods à Hoylake dans dix jours ?
A peine rétabli d’une opération au dos pour soigner un nerf qui le faisait horriblement souffrir, l’américain a repris le chemin de l’entraînement plus tôt que prévu, en disputant le Quicken Loans Invitational, un tournoi dont il est en fait un des sponsors.
Il est certain que si sa fondation n’était pas engagée sur ce tournoi disputé sur le parcours du Congressionnal, près de Washington, il n’aurait sans doute pas joué, pour effectivement faire son véritable retour au British Open.
Depuis quelques jours, les sujets fleurissent dans la presse américaine pour essayer d’interpréter ou d’estimer la forme de l’ancien numéro un mondial de golf, qui a 38 ans n’est plus le jeune premier qui terrifiait le monde du golf par son aisance, et sa domination du jeu.
Au milieu des années 2000, Tiger Woods gagnait presque tous les tournois qu’il disputait.
Ceci dit, il en jouait peu, et ne jouait que les gros tournois.
Pourtant, c’était tout de même impressionnant de voir à quel point, il effrayait ses adversaires.
Sa technique était pure et parfaite. Son physique était plus celui d’un athlète de haut niveau que celui d’un golfeur classique. Mais surtout, son mental était au-dessus de la moyenne de ce qui se faisait à l’époque.
Imperturbable, impénétrable, presque antipathique, sûr de lui, rien ne semblait pouvoir l’atteindre
Petit à petit, c’est le corps qui a donné des signes de faiblesses.