La montagne a accouché d’une souris. Le duel annoncé entre Justin Thomas et Rory McIlroy a très vite tourné à l’avantage de l’américain. Tout comme à Augusta, le nord-irlandais n’a pas pu trouver le solutions pour rapidement mettre la pression sur le leader. Le numéro deux mondial a patiemment construit sa victoire. Thomas avait pris trop d’avance. Tous les challengers se sont cassés les dents, mais un joueur a tout de même sauvé l’essentiel…le numéro un mondial, Dustin Johnson.
En matière de tournois de golf, il y a un paramètre souvent évoqué par les professionnels : Se mettre dans le mix que l’on pourrait traduire par le « paquet ».
Les pros font ainsi référence au fait d’utiliser les trois premières journées d’un tournoi pour se placer idéalement dans la dernière ligne droite, à savoir le dernier tour.
Un peu à l’image des sprinteurs sur une étape du Tour de France, les trois premiers tours servent essentiellement à se placer suffisamment près de la tête, pour pouvoir lancer la dernière attaque.
Ce dimanche à Akron, un seul golfeur a véritablement réussi à se placer dans des conditions idéales : Justin Thomas.
Après trois cartes en 65, 64, et 67, Thomas avait trois coups d’avances sur le second, et finalement, on peut considérer qu’il était tout seul dans le paquet sur le parcours du Firestone Country Club.
Autant les premiers jours, les pros commentaient le fait que le parcours était inhabituellement souple, et tolérait beaucoup de bons coups, autant dimanche, il fallait être vraiment précis sur les mises en jeu, pour ne pas se retrouver d’un bord à l’autre du fairway.
Rickie Fowler qui avait pourtant réalisé une très bonne carte le samedi (65) a été un des premiers à se mettre en action pour tenter d’aller chercher le leader.
A l’image de l’ensemble des prétendants, il a très vite déchanté avec un score final de 73.