A six semaines du Masters d’Augusta, et alors que les médias focalisent sur le début de saison très/trop discret de Tiger Woods sur le PGA Tour, nous pouvons ajouter au numéro un mondial, la faiblesse des performances des trois autres leaders du official world golf ranking.
Tiger Woods réalise son plus mauvais début de saison depuis le début de sa carrière. La question revient en boucle dans les médias golf, Woods est-il fini ? A 38 ans, est-il encore le meilleur golfeur du monde ? Quel est le problème Woods ?
Beaucoup de questions, parfois inutiles, souvent le signe d’une préoccupation de journalistes conscients qu’une baisse de régime du tigre engendre aussi une baisse d’intérêt du grand public pour le golf, la star américaine étant le seul golfeur a être réellement connu au-delà des frontières du golf.
Pour autant, si Woods ne brille pas depuis le début de 2014, il n’est pas le seul dans le big four du golf mondial.
Justement, Adam Scott, tenant du titre de la veste verte ne fait pas mieux, et plus inquiétant pour lui, pratiquement dans la plus grande indifférence alors qu’il est tout de même numéro deux mondial.
Pire, le suédois, Henrik Stenson, troisième mondial, archi dominateur en fin de saison dernière, réussissant la prouesse de remporter à la fois la Fedex Cup, et la Race to Dubai est relégué à des performances de seconde zone.
Enfin, Phil Mickelson a même perdu son fauteuil de numéro quatre mondial au profit de l’australien Jason Day, tout juste vainqueur de Victor Dubuisson en finale du WGC-Accenture Match Play à Marana.
En résumé, aucun des supposés quatre meilleurs joueurs du monde ne joue à son niveau depuis le mois de janvier, et aucun ne semble s’extirper du peloton, laissant des golfeurs comme Jimmy Walker, Dustin Johnson, Jason Day, Zach Johnson, ou Sergio Garcia occuper les avant-postes.