Entre le fait de débuter le golf, et d’être piqué par le virus, il existe un certain gap (au moins un ratio d’investissement de 1 à 10).
Bien entendu, parmi toutes les hypothèses que nous avons présentées dans les articles de ce dossier, et préalablement à cette conclusion, la plupart des golfeurs vont réaliser des mix : moins de matériel, plus de parcours, moins de practice, plus de leçons, etc.
Mais l’idée est là, et beaucoup de golfeurs devraient retrouver une grande partie du budget qu’ils consacrent en réalité au golf.
Et c’est bien le challenge que devra relever la filière golf en France, aux USA, au Canada ou ailleurs pour augmenter la part des débutants et des pratiquants d’ici à 2020.
A titre d’exemple, le revenu moyen d’un foyer américain avant impôts est de 48 000 euros.
Ce foyer dépense en moyenne 45 000 euros, dont seulement 1,4% pour les loisirs, soit un budget potentiel de 3 736 euros.
Sans être très bon en maths, on comprend aisément que si ce foyer peut éventuellement faire découvrir le golf à un ou plusieurs de ses membres, il sera impossible de devenir pratiquant régulier ou même passionné.
En France, et selon les derniers chiffres dont nous disposons (2007 – Avant la crise), le revenu moyen des foyers imposables (soit 55% des foyers français) était de seulement 32 000 euros, soit 33% inférieur à celui d’un foyer américain.
Et seulement 5% des foyers français dépassent les 50 000 € de revenus moyens.
A la différence des américains, selon l’INSEE, les ménages français attribuaient 8,4% de leurs dépenses de consommations aux loisirs en 2011.
Par déduction, on peut imaginer que le budget loisir moyen d’un foyer français est inférieur à 3000 euros, ce qui peut permettre de faire découvrir le golf, mais certainement pas de développer sa pratique régulièrement au sein du foyer.