Depuis les débuts du fitting pour clubs de golf, et golfeurs, une question revient sans cesse : « Suis-je assez bon pour qu’un fitting de clubs ? », et souvent combiné la question « Est-ce que cela vaut le coup de faire un fitting ? ». Ci-dessous, des réponses concrètes pour vous démontrer quand faire ou ne pas faire un fitting.
Le tout premier à m’avoir mis la puce à l’oreille sur ce sujet, ne fut autre que Paolo Vittadini, pd-g d’US Golf, premier distributeur de matériel de golf en Europe du Sud lorsque je l’avais interviewé en 2014.
Ce dernier avait témoigné du fait qu’il avait équipé tous ses magasins de trackmans, et de tous les outils nécessaires pour faire un fitting. Cependant, il savait relativiser l’importance du fitting pour tous.
Pour lui, trop de golfeurs débutants confondent le fait d’acheter un matériel adapté avec le fait de fitter des clubs à un swing qui n’est pas encore arrivé à maturité.
Cinq ans en arrière, un chiffre m’avait marqué : 60% des golfeurs américains avaient recours à un fitting avant d’acheter leurs clubs de golf, alors qu’en France, nous étions à moins d’une série sur dix !
Depuis, il semble que nous nous sommes rattrapés, mais avons-nous pour autant trouvé le juste milieu ?
Si le fitting poussé n’est pas pertinent quand on débute le golf, il est déraisonnable d’acheter 14 clubs dès le départ. Il est plus sage et plus économique de constituer son sac au fur et à mesure. Le club le plus important est en fait le putter, et le plus abordable par tout le monde ! On peut donc commencer par s’équiper de clubs adaptés à son niveau et à sa morphologie, soit 3 fers (SW, PW et 8) et un putter. Surement pas la 1/2 série standard SW, 9, 7, 5 et 3W. Quand le swing est pratiquement bien en place, on fait un fitting plus poussé sur plus de fers, avec 7W/5W et driver. Au pis, ce ne sera que les 3 fers de départ à changer.