Pour faire suite et compléter notre dossier sur les universités américaines, nous donnons maintenant la parole aux parents. Ces parents qui, ont entendu leur adolescent leur dire : « Je veux jouer au golf, et faire des études ! ». Quelle a été leur réaction ? Panique, stress, ou au contraire ont-ils été confiants et encourageants ? Comment ont-ils vécu l’expérience de laisser partir leurs enfants aux Etats-Unis ? Regrettent-ils leur choix ? Zoom sur les premiers concernés par ce sujet, les parents des jeunes golfeurs et golfeuses…
Isabelle Rouger et son mari, ont tenté l’expérience du double cursus sport-études aux Etats-Unis avec leur fille, Emma.
Emma, est partie il y a deux ans déjà, pour initialement une durée de quatre ans.
Finalement, Covid oblige, son séjour durera cinq ans au total.
La raison ? Suite à la crise sanitaire et aux multiples confinements, la NCAA a proposé aux universités d’offrir une année de bourse supplémentaire à leurs athlètes.
L’université avait le choix d’accepter ou non. Mais si elle acceptait, elle devait appliquer cette mesure à tous les athlètes ayant un sport dit « de printemps ».
Les sports d’automne, comme par exemple le basket, n’étaient pas concernés.
L’Illinois State Université, l’université dans laquelle étudie la fille d’Isabelle Rouger, a donc offert une cinquième année de bourse supplémentaire à sa fille.
L’objectif premier d’Emma, était de partir pour allier sa passion du golf, ainsi que ses études.
Isabelle Rouger déclare : « Elle a bien conscience qu’il est très difficile de passer professionnelle de golf, et que les places sont chères, encore plus chez les filles. »
Et ajoute ensuite : « Si elle a l’occasion de passer professionnelle, elle tentera. Mais avoir un background académique est très important car à la moindre blessure, la carrière sportive s’envole, et reprendre ses études après est compliqué. »
Emma a obtenu une bourse à hauteur de 100%, dès la première année.