Alors que la fédération française de golf s’est fixée l’objectif louable de sortir le golf de son image de sport loisir pantouflard, et ce en investissant sur les pôles espoirs, et la Ryder Cup 2018, un nouvel obstacle se dresse devant elle : la baisse des licences golf depuis 2013, un phénomène que ne s’infléchit toujours pas, bien au contraire…
Sommaire de l’article sur le Pass Go For golf, la FFG, et l’état des licences en France
- La fin de la belle époque ?
- Aujourd’hui, l’heure est à l’inquiétude !
- Le contexte économique ne peut être ignoré
- Les causes réelles de la panne….
- Le PASS Go for golf : une première bonne réponse ?
- Comment ça marche ?
- Est-ce que cela peut porter ses fruits ?
La fin de la belle époque ?
En 2012, la France comptait 422 000 licenciés à la FFG, le niveau le plus haut jamais atteint pour notre sport dans l’Hexagone.
Le résultat d’une croissance soutenue pendant plus de dix ans au rythme de +2 à +3% par an qui pouvait laisser entrevoir de beaux espoirs pour le développement du golf d’ici à 2020.
Un résultat largement imputable à la fédération qui a œuvré pour repousser les frontières du golf au-delà de son image usuelle.
Point positif, le golf s’est hissé au huitième rang des sports qui comptent le plus de licenciés en France, devant le canoé-kayak, les sports marins ou encore la pétanque, mais derrière le Handball qui a connu une croissance encore plus rapide (+6% entre 2011 et 2012), le basket (très pratiqué par les moins de 19 ans, et les femmes), le judo, l’équitation (le sport le plus féminin), le tennis et le football.
Finalement, si certains sports se sont développés plus vite comme le Handball, ils le doivent essentiellement à une plus forte médiatisation liée aux résultats sportifs des champions.