C’est une réalité vécue par beaucoup de golfeurs amateurs, passée la phase de découverte de la pratique, à un certain stade, la progression matérialisée par le score sur 18 trous ralentit, et même plafonne. Certains parlent de paliers ou de plafonds de verres. Nous sommes nombreux à chercher la formule magique pour en sortir, et parfois, prêt à écouter ou des tester des méthodes. C’est en étant au contact des golfeurs à un chiffre que l’on comprend pourtant vraiment les mécanismes de la progression, et ce qui freine 90% des amateurs… Ce n’est pas nécessairement le talent, un don inné, mais une question de temps.
Pour Mathieu, golfeur index 12, « le golf n’est pas une destination, c’est un chemin ».
Ce golfeur veut ainsi exprimer qu’il ne faut jamais regarder sa pratique du golf à l’instant T, et toujours essayer de prendre du recul, et projeter sa passion dans le temps.
Pour autant, beaucoup d’amateurs sont passionnés, et aimeraient progresser rapidement, retrouver dans la carte de score, une bonne partie de leur investissement en temps.
Le golf n’est peut-être pas une destination, mais c’est très souvent un sport où on peut rencontrer la frustration. La frustration de rater plus souvent que l’on ne réussit.
Cette frustration touche bien entendu plus facilement celui ou celle qui a des attentes.
A ce propos, sommes-nous raisonnables avec nos attentes ? La pratique d’une passion, le golf en particulier induit moins la raison que justement le passionnel. Par élan, on est tenté de viser le plus haut possible, sans avoir totalement conscience de l’effort à fournir.
Premier concept à remettre en cause, pour progresser, beaucoup utilisent parfois à tort la régularité comme la mère de toutes les solution.
La régularité est la clé… Par essence, le golf n’est pas un jeu de régularité. Le parcours change tous les jours.