L’échec d’une approche de dix mètres semble anodin. Pourtant, selon la PGA Tour ShotLink Data (2023), une mauvaise gestion du petit jeu coûte en moyenne plus de 0,6 coup par trou aux joueurs amateurs. Sous cette apparente simplicité se cache une mécanique complexe, souvent mal comprise : l’utilisation du sol. Une question s’impose alors : et si la clé d’un contact net et régulier résidait non pas dans les mains ou le club, mais dans la manière dont votre corps interagit avec la terre ferme ?
Pour tenter d’y répondre, Dr Greg Rose, cofondateur de TPI (Titleist Performance Institute), a récemment mené une étude approfondie au Learning Lab de Titleist, utilisant des plaques de force pour observer les mouvements subtils des meilleurs joueurs mondiaux.
« Lorsque nous parlons de chipping, » précise-t-il, « nous parlons d’un coup de 10 mètres standard. Pas d’inventivité extrême, juste un coup fondamental. » Pourtant, derrière cette simplicité se dissimulent des mouvements corporels d’une précision chirurgicale.
Les données récoltées montrent trois constantes chez les joueurs d’élite : Un déplacement vers l’avant, un mouvement en arrière par rapport à la balle, et surtout une élévation continue du centre de masse pendant tout le swing.