L’enseignement du golf implique de rester concentré sur la balle au moins jusqu’au contact. Le fait de tenter de manière intense de rester complètement immobile au niveau du cou peut créer des tensions au niveau des épaules. Cela peut aussi induire l’effet inverse recherché, des shots plus courts, et un release trop précoce. Tous les enseignements s’accordent sur le fait que le haut du corps doit rester au même niveau le plus longtemps possible, du début du swing jusqu’au finish…C’est ce qui doit assurer un angle de la colonne stable, un plan de swing cohérent, et un chemin de club direct à la balle… L’exemple du haut niveau démontre qu’il n’y a pourtant pas qu’une seule façon de faire, et que certaines théories se contredisent… Que faut-il considérer ?
Comprendre la théorie du swing de golf quand on est amateur
Si on visualise le swing d’un golfeur de face, et que l’on s’intéresse au fait de lancer le club vers la balle dans le but de lui transférer un maximum d’énergie, il paraît logique que le point le plus bas et le point le plus haut se situent sur une même ligne, stable, et même relativement fixe pour que l’impact soit le plus violent possible.
Si le corps d’un golfeur devait bouger ou branler comme un château de cartes, on comprend aisément que le transfert de puissance recherchée du corps vers la balle ne pourrait pas être efficient.
Oui, mais, amateur… Peut-on réellement contrôler le mouvement naturel de la tête pendant un swing qui dure à peine plus d’une seconde ?
Contrôler le mouvement latéral ? Contrôler le mouvement horizontal ?
Certains enseignants préconisent de conserver la tête immobile plutôt que basse, ce qui est une différence subtile, sachant que cette même tête va en fait légèrement se déplacer sur la droite pendant le backswing, et à gauche pendant le swing vers l’avant, dans un mouvement qui suit les épaules.