
Un soir de semaine, en tentant de jouer neuf trous avant la nuit, Michel Delbos — consultant pour MyGolfMedia.com — s’est retrouvé à partager une partie avec un parfait inconnu. « On échange des banalités, et il finit par me demander ce que je fais dans la vie. Je lui dis que je suis coach de golf. Il me répond qu’il est ingénieur à la retraite. Et là, le déclic : il m’interroge avec une précision redoutable sur la manière d’évaluer le potentiel d’un joueur. » Ce dialogue a résonné étrangement avec l’expérience qu’a vécue récemment Joel Dahmen, joueur du PGA Tour, lors de son passage au centre TPI (Titleist Performance Institute).
Le parallèle n’est pas anodin. Dans les deux cas, il est question de logique, de structure, de méthodologie.
Et c’est précisément ce que manque cruellement à la majorité des amateurs, souvent classés entre 10 et 30 d’index : un système de préparation cohérent, une compréhension fine de leurs capacités physiques, et un entraînement qui reproduit ce qu’ils vivent sur le parcours.
« On pense trop souvent que pour progresser, il faut un swing parfait. En réalité, il faut d’abord un système de jeu qui tient debout », martèle Michel Delbos.