Le golf repose sur une obsession : la vitesse de la tête de club. Plus elle est rapide à l’impact, plus la balle parcourra de distance. C’est un principe simple, mais son application est une autre histoire. L’une des erreurs les plus fréquentes chez les amateurs concerne la mauvaise utilisation du bras arrière (le bras droit pour un droitier). Une mécanique incorrecte peut agir comme un « frein » sur votre swing, limitant votre potentiel de vitesse. À l’inverse, un bon usage de ce bras peut fonctionner comme une véritable « pédale d’accélération », libérant instantanément des kilomètres/heure supplémentaires.
Les enseignants Mike Granato et Shaun Webb, spécialistes de l’analyse du mouvement au sein de leur académie Athletic Motion Golf, se sont penchés sur ce phénomène.
Dans une vidéo récente, ils expliquent pourquoi de nombreux golfeurs, pensant bien faire, contraignent leur bras arrière au lieu de l’exploiter pour générer de la vitesse. L’idée qu’il faille « coller » les coudes ensemble ou « bloquer » le bras arrière est une erreur courante qui empêche un bon relâchement du swing.
L’exemple qu’ils donnent est simple : si vous deviez lancer un club dans un lac (ce que de nombreux golfeurs frustrés ont déjà fait !), vous ne garderiez pas le coude collé à votre corps ni les coudes serrés ensemble.
Au contraire, vous donneriez une amplitude maximale au bras arrière pour charger l’énergie du backswing avant de libérer toute la puissance au moment du downswing.
Ce principe s’applique de la même manière au swing de golf. L’élévation et la séparation des coudes au sommet du backswing sont des éléments clés observés chez les meilleurs frappeurs du monde.
Les données récoltées grâce aux analyses biomécaniques des joueurs professionnels révèlent une séparation moyenne de 9 à 10 cm entre les coudes au sommet du backswing.