Pour de nombreux golfeurs, le petit jeu peut être source de difficultés ! Pourtant, c’est un secteur du jeu de golf où la marge de progression est la plus grande. Notre consultant technique, Michel Delbos vous livre ses conseils pratiques pour progresser rapidement, et en particulier au chipping en bord de green où pour lui, sensation, technique et imagination doivent êtres les maîtres mots.
Ce n’est qu’une question d’entraînements, de sensations, d’imaginations, de créativités, et de prises de décisions basées sur un solide travail technique avec une recherche permanente de diversifications des situations entrainements, qui permettent d’éviter les stéréotypes.
Il faut savoir que mêmes les meilleurs golfeurs du monde manquent en moyenne six greens par parcours, mais il font néanmoins le par au mieux. Il est donc évident que savoir jouer les coups autour du green peut avoir une importance considérable.
Beaucoup d’amateurs sont dans un questionnement, à savoir s’il doivent prendre le putter ou le sandwedge ? Si vous avez trop de distance entre votre balle et le bord du green, vous devez analyser la situation, et votre score sur le trou dépendra de la qualité de votre décision.
Ceci rejoint la notion d’avoir éduqué son cerveau à la prise d’information, et à la réalisation du geste technique le plus adapté. Ceci implique la mise en place de situations variées à l’entraînement.
Le chipping définit l’ensemble des coups qui roulent davantage qu’ils ne volent
Le chip peut être considéré comme un long putt joué avec un club à face ouverte, qui atterrit sur le green et roule jusqu’au trou. Ce qui impose une certaine dose de sensations corporelles, si l’on souhaite obtenir de la précision.
Là encore l’attaque de la balle demande une maîtrise gestuelle qui fait intervenir des sensations motrices commandées par le cerveau droit.
C’est pourquoi, je crois qu’une bonne stratégie du petit jeu doit mettre en œuvre l’utilisation de plusieurs fers pour amener la balle sur le green, et la faire rouler
Selon moi, chaque joueur devrait durant ses séances de travail, utiliser au minimum deux clubs, et parfois trois, afin de comprendre la relation des différentes ouvertures de face de club par rapport aux trajectoires, et aux effets de roulement sur le green.