Le rough fait sans doute bien plus parti de la vie du golfeur ou de la golfeuse qu’il ou elle ne le souhaiterait. Bien sûr, les pros y vont de temps en temps, et s’en sortent plutôt bien. En revanche, pour les amateurs, c’est une autre histoire, déjà qu’il faut arriver à retrouver la balle. C’est une autre histoire, car il y a une étape qui est parfaitement maîtrisée par le pro, et assez souvent ignorée par l’amateur : l’analyse du lie, de la position de la balle, et de la hauteur de l’herbe pour déterminer le coup à jouer.
Avec ce nouveau sujet, Michel Delbos, consultant pour JeudeGolf.org et fondateur de la GolfTraining School du Golf du Beaujolais vous présente trois grands cas de figures, et trois organisations adaptées.
Avant cela, nous avons voulu décrire différentes situations dans le rough, et vous quantifier l’écart de performance entre une balle sur le fairway, et une balle avec la même distance à parcourir, mais cette fois dans le rough
Pourquoi le rough est un problème sur le parcours ?
Par définition, le rough est la partie la plus extérieure du fairway. Ce qui le distingue, c’est le fait que l’herbe n’est pas coupée, et le terrain préparé, dirons-nous optimisé pour taper des coups de golf.
Sans être la jungle, pour beaucoup d’amateurs, se trouver dans le rough est souvent synonyme d’un coup de perdu, et même parfois plus.
Deux raisons à cela, l’herbe plus haute va le plus souvent s’intercaler entre la face du club et la balle. Au passage, elle freine l’accélération du club, s’entremêlant avec le shaft et la tête, mais elle altère aussi le fonctionnement des rainures sur la face, et la capacité à donner du spin.
Résultat, non seulement, le rough enlève de la distance, mais aussi du contrôle de trajectoire et de profondeur.