Beaucoup de golfeurs et de golfeuses rencontrent très souvent la même difficulté dans le secteur du petit-jeu, et en particulier pour les approches à moins de 20 mètres du green, secteur où à l’inverse, les pros et les meilleurs amateurs performent le plus pour sauver des PARs. Je vous propose d’examiner une raison assez peu évoquée, et vous livrer une clé de succès facile à mettre en œuvre, et pourtant déterminante.
Préambule sur la problématique du petit jeu pour un golfeur amateur
Dans le domaine du petit-jeu, la variété des coups est très importante, et réveille l’éventail créatif de tout golfeur quel que soit son niveau.
Que vous ayez un coup type « bump and run » , que vous visiez un drapeau en bord de green relativement peu défendu ou que vous deviez « lober » un bunker avec peu de places pour poser la balle sur le green juste derrière, le niveau de difficulté de chacun de ses coups n’est finalement pas l’élément clé de la difficulté que vous rencontrez, et pourtant d’un coup à l’autre, ce n’est vraiment pas le même exercice.
Non, pour un amateur en difficulté globalement dès qu’il s’agit de jouer un petit coup ou un demi-swing, le problème est ailleurs.
Pour comprendre ce qui cloche, il faut revenir à l’apprentissage du golf dès son point de départ !
Souvent, en tant que golfeur débutant, la première préoccupation est de faire voler la balle le plus loin possible.
Cette préoccupation ne quitte jamais vraiment les golfeurs, et ce des années après leurs débuts.
Au moment d’appréhender le petit-jeu, la plupart du temps, l’amateur aborde cet aspect du jeu avec la même attitude et la même organisation que pour le grand jeu.
De ce point de vue, c’est un peu de la faute de nous autres enseignants quand nous voulons simplifier les premiers mots ou les premières explications fournies à un grand débutant, en évoquant le fait que quel que soit la distance, nous devons toujours produire le même geste ou le même swing, seul varie le club.