Après le précédent article, et l’expérience faite sur le parcours, en complément, je me suis livré à un test A/B (tête bloquée contre tête libérée) entre les deux swings possibles, et pour entrer dans plus de détails sur les conséquences mesurables avec un radar de type Trackman. J’en ai aussi profité pour réaliser des captures vidéo des swings, pour illustrer les chiffres par des mouvements distincts, et tenter ainsi de repérer des changements flagrants. Ces méthodes permettent d’arriver à une conclusion évidente, et facilement compréhensible.
Préambule
C’est toujours intéressant de coller rapidement la pratique à la théorie, pour vérifier ce qui est de l’enfumage par rapport à la réalité.
Au golf, il y a beaucoup d’appelés pour publier des vidéos, ou donner des conseils non sollicités pour nous expliquer comment, nous, amateurs allons mieux jouer au golf. Pourtant, après avoir suivi ou tenter de suivre ces conseils, on ne joue pas nécessairement et automatiquement mieux !
S’agissant du conseil de Xavier Bretin, enseignant de golf, et souvent en contact avec des amateurs de tous niveaux, de toutes formes physiques, son expérience l’a amené à penser que déplacer la tête avant les mains dans la zone d’impact était finalement une bonne chose pour lui-même, mais aussi pour un senior, ou pour moi.
Il a été conforté dans cette idée par Justin Rose qui réalise la même analyse, et applique le même principe pour son propre swing.
Sur le parcours, j’ai eu des résultats notablement intéressants sur quelques balles, mais ce n’est bien sûr pas suffisant ou assez pertinent pour en déduire une règle.
Le test que je vais vous dérouler ci-après est d’ailleurs lui aussi perfectible, et n’a pas valeur de vérité scientifique bien qu’il soit illustré, argumenté, et révélateur.
Le déroulement du test A/B
Sur une première série de 10 frappes avec le Trackman 4 et en indoor, avec un fer 8, j’ai bloqué la tête dans la zone d’impact pour la conserver sur la position de balle bien après qu’elle soit partie de la face.