Les idées reçues ont souvent la vie dure, au golf, comme dans beaucoup d’autres domaines de la vie quotidienne. A l’occasion d’une partie de golf avec deux amateurs seniors, golfeurs depuis 5 et 10 ans, est venu sur le « tapis » la question qui divise beaucoup le monde du golf : Tourner ou pas la tête pendant le swing, ou comprenez, ne pas bouger la tête pendant le mouvement. Xavier Bretin, pro PGA, présent dans la partie nous a présenté son opinion, en s’inspirant de nombreux exemples dont ceux de l’anglais Justin Rose ou de la suédoise Annika Sorenstam : On peut déplacer le haut du corps en se servant de la tête, plutôt que de seulement swinguer avec les mains ! A quel saint se vouer ?
Le cas concret d’un golfeur amateur sur le terrain
Jean-Luc, golfeur senior amateur et depuis 10 ans, pratiquant régulier (deux fois par semaine) s’apprête à jouer le trou numéro 11 du Golf de Mionnay, près de Lyon.
Pour ce par-3 raccourci afin de protéger les aires de départs, et en prévision de l’hiver, la distance à parcourir pour rejoindre le green est d’environ 130 mètres.
Après avoir pris le soin de sortir son hybride de son sac, il se met à l’adresse, et prépare l’exécution de son coup, et comme il en a pris l’habitude jusque-là.
La routine est relativement rapide. Jean-Luc vise le trou, et déclenche son swing.
La balle part toppé à droite sans force dans l’obstacle d’eau.
A peine, a-t-il terminé son mouvement, Jean-Luc s’écrie « ah, j’ai bougé la tête ! » nous suggérant que son coup manqué est le fruit de ce mouvement considéré comme parasitaire.
De toutes les causes possibles d’un coup manqué, topé ou gratté, hors de contrôle, qui ne parcoure pas la distance voulue, et ne suit pas la trajectoire désirée, le plus souvent, nous les golfeurs amateurs « en progressions », nous pouvons souvent considérer que nous avons bougé, et en particulier, la tête.