Si vous regardez comment les meilleurs golfeurs de la planète considèrent cette question, vous trouverez beaucoup de similitudes dans l’organisation, et la réalisation des coups chez chacun d’eux, mais de grandes différences par rapport à ce que font les amateurs.
Partons d’une définition : Un bon coup de pitch est en fait un coup joué assez bas, pour une trajectoire moins bombée, plus roulante, et avec du spin pour contrôler plus facilement l’arrêt de la balle sur le green.
A moins de 50 mètres des greens, vous pourrez aisément noter en regardant des tournois de golf sur le tour professionnel que les Tiger Woods, Phil Mickelson, Ernie Els, et la majorité des pros, ont tendance à délofter les clubs, pour prendre le moins de divot possible.
Ainsi, on peut réellement constater que les pros ont un réel talent pour pincer la balle sur le gazon, sans créer trop de divot, mais surtout en faisant décoller la balle basse et avec du spin.
Pour un simple amateur, le problème de ce type de coups a toujours été « Comment faire voler la balle basse tout en lui donnant du spin ? » alors qu’ils savent faire l’un ou l’autre, mais rarement les deux.
Si vous tapez la balle vers le bas, vous allez arriver à la rendre plus basse, mais cela ne va pas seulement diminuer l’angle de lancement, cela va aussi réduire le taux de spin que vous pourrez donner à la balle.
Cette option n’est donc pas la bonne !
Si nous prenons un club plus lofté/ouvert pour augmenter le spin, à contrario, nous allons faire voler la balle plus que souhaité.
Alors pour comprendre comment contourner ce problème, nous devons aborder les questions de forces et d’angles qui interviennent sur les balles à l’impact.
Quand nous utilisons un trackman pour tester des clubs ou contrôler notre swing, nous remarquons dans les indices de mesure, la notion de spin loft qui fait référence à la différence verticale entre la trajectoire de la tête de club (angle d’attaque), et l’angle de loft dynamique de la face de ce même club à l’impact.