Dans l’univers du golf, l’importance du “petit jeu” est souvent sous-estimée, particulièrement par les amateurs. Le petit jeu, qui désigne les coups joués autour du green, est pourtant une dimension cruciale du golf qui peut faire la différence entre une partie réussie et une partie moyenne. En effet, selon les statistiques, un golfeur classé 15 d’index ne touche en moyenne que 26% des greens en régulation lors d’une partie de golf sur 18 trous. C’est dire combien les occasions de sauver des pars avec une approche-putt, un chip ou un pitch sont nombreuses et souvent décisives.
Malheureusement, de nombreux amateurs négligent cette composante du jeu, y consacrant moins de temps d’entraînement qu’il ne le faudrait. Souvent, les conseils prodigués, que ce soit dans les magazines spécialisés ou sur les plateformes en ligne, sont excessivement focalisés sur la technique pure, négligeant ainsi d’autres aspects tout aussi importants.
Dans cet article, nous allons démontrer que la maîtrise du petit jeu ne réside pas seulement dans le choix du club ou la technique de frappe, mais repose aussi sur des principes plus profonds et plus subtils. Nous explorerons ainsi deux fondamentaux : “Sentir le coup” et “Voir le coup”, qui, bien que paraissant simples, renferment une véritable richesse conceptuelle. Ces fondamentaux sont en effet sous-tendus par trois concepts clés : le relâchement, le dosage et la visualisation, qui constituent les piliers d’une véritable maîtrise du petit jeu. Alors, chers golfeurs, prêts à changer votre approche du green ? Commençons sans plus attendre.
Les deux fondamentaux du petit jeu
Naviguer sur un parcours nécessite une compréhension et une maîtrise de nombreux éléments, mais pour le petit jeu, deux fondamentaux se démarquent : “Sentir le coup” et “Voir le coup”. Ces principes sont souvent négligés, mais ils sont au cœur de chaque coup réussi sur le green.