Que peut-on encore améliorer en termes de performances avec un driver de golf ? Il est probable que le taux de spin arrive très prochainement à un niveau optimal qu’il ne sera plus possible de réduire. Difficile aussi de toucher aux conditions de lancement…Alors que le coefficient de restitution est bridé, les marques ont-elles vraiment une marge de manœuvre ? Dans le même temps, les consommateurs sont à la fois de plus en plus sceptiques, mais pour autant, toujours en attente du petit truc en plus. Découvrez notre enquête exclusive…
Le COR (coefficient de restitution) toujours au cœur du débat
Depuis la fin des années 90, les golfeurs ont appris à connaître la notion de COR, qui définit le coefficient de restitution maximum autorisé pour une tête de driver.
Certains d’entre vous se souviendront peut-être d’un terme souvent utilisé par les fabricants au cours des années 2000 et un peu délaissé depuis : Hot Face.
La face était alors vraiment au centre de toutes les attentions.
L’histoire de la performance des drivers a pourtant été marquée par seulement 2 ou 3 grandes révolutions au cours de ces 30 dernières années.
Chaque année, chaque marque a beau jeu d’annoncer une nouvelle révolution technologique pour son nouveau driver.
Cependant, deux grandes innovations ont nettement plus agi sur la performance d’un driver que toutes les autres.
L’utilisation des manches en graphite à la place de l’acier, car cela a permis d’augmenter la longueur moyenne d’un manche de driver de 43 à 45 inches, ce qui a apporté le premier grand bénéfice pour l’augmentation de la vitesse de balle produite.
Le mot est lâché ! De toutes les innovations, de tous les objectifs, la mère des performances au driving est la vitesse de balle.
La vitesse de balle, l’élément clé
Comme c’est aussi l’objectif le plus difficile à atteindre, sur les 30 dernières années, parfois faute de pouvoir nettement l’améliorer, les marques ont travaillé sur des sujets périphériques, comme le spin ou l’angle de lancement.