C’est une idée de plus en plus répandue, et même une croyance très forte dans l’univers du golf. Tapez plus loin et votre score va automatiquement descendre. Les marques de matériel vous promettent toujours plus de distance. Vous avez l’impression que les pros sur le tour tapent des drives de plus en plus longs. Récemment, Tiger Woods a remis le couvert sur le problème de la balle de golf qui va trop loin. Des études commencent pourtant à remettre en cause l’idée qu’il faut absolument gagner de la distance pour baisser son index.
Tout à fait par hasard, j’ai eu la chance de rencontrer Sébastien Gros et d’échanger avec lui un bref instant.
La conversation a démarré un peu par hasard sur le fait que j’attendais un démonstrateur d’un tout nouveau type de shaft, et rapidement, nous avons dévié sur la question de la distance au drive.
Longtemps numéro un sur le circuit européen pour la distance au drive, Sébastien s’étonnait qu’un confrère lui demande avec insistance, pourquoi il avait perdu en distance au drive ces derniers mois.
Qu’est-ce qui pouvait bien se cacher derrière ce mystère ?
Sébastien était-il tout simplement moins puissant ? Ou plutôt sa vitesse de swing aurait-elle déclinée ?
Déjà, ce qui est très intéressant quand on discute avec Sébastien, c’est qu’il ne raisonne pas en termes de vitesse de swing, mais en vitesse de balle !
Cela fait une très grosse différence.
Il n’est pas sur le moyen pour faire de la distance, mais bien sur ce qui produit de la distance, à savoir, à quelle vitesse la balle part de la face du club.
La vitesse de swing n’est effectivement qu’une partie de l’équation. La vitesse de balle est la conséquence de toutes les actions mises en place pour produire de la distance.
D’autant que pour le pro français, la mesure des drives sur le circuit n’est pas toujours très fiable !