Quand on regarde un long driver comme Seb Twaddell propulser une balle à plus de 400 mètres, la question devient inévitable : Comment est-il possible de générer une telle vitesse de swing ? Est-ce une question de force brute, de technique parfaite ou d’une combinaison des deux ? Le golf de haut niveau, notamment sur le PGA Tour, a vu l’augmentation spectaculaire des vitesses de swing ces dernières années, avec des joueurs comme Bryson DeChambeau flirtant avec des vitesses de tête de club dépassant les 220 km/h. Mais derrière ces chiffres impressionnants, une véritable science se cache pour maximiser chaque kilomètre par heure gagné.
Seb Twaddell, qui détient plusieurs records du monde de vitesse de club et de balle, a été récemment analysé par Luke Benoit, coach spécialiste de la biomécanique du swing.
Lors d’un test, Twaddell a affiché une vitesse moyenne de tête de club à 147 mph (236 km/h) en échauffement, atteignant des sommets à 169 mph (272 km/h) à son meilleur.
Ces chiffres le placent bien au-delà des standards du PGA Tour, où la moyenne de vitesse de swing avec le driver est d’environ 114 mph (183 km/h).
« Quand on parle de vitesse, beaucoup pensent d’abord aux jambes, mais en réalité, c’est un travail de tout le corps. La séquence du mouvement et la force jouent un rôle clé », explique Benoit.
Les tests physiques effectués sur Twaddell confirment cette impression.
Un test de lancer de medicine ball, qui mesure la puissance explosive du haut du corps, a révélé des distances de 30 pieds (9 mètres), un record absolu parmi les athlètes testés par Benoit, y compris des joueurs de hockey NHL.
Son saut vertical a été mesuré à 34 pouces (86 cm), une performance supérieure aux normes des golfeurs professionnels, qui se situent autour de 20 pouces (50 cm).