Gagner en distance ! Tous les golfeurs ont légitimement envie d’ajouter quelques mètres à leurs moyennes de coups. La distance au drive est un élément clé pour scorer, que ce soit sur le PGA Tour ou dans nos parties du dimanche. Cette semaine se tenait le championnat du monde de long-drive à Thackerville dans l’Oklahoma, un concours remporté par Justin James avec un drive mesuré à 397,76 mètres. Soit 100 mètres de plus que la moyenne d’un des plus longs frappeurs sur le tour, en la personne du numéro un mondial, Dustin Johnson. Nous avons eu envie de recenser les principaux éléments techniques utilisés par des adeptes du long-drive, néanmoins utilisables par des amateurs pour gagner en distance.
Ça va cogner !
Le championnat du monde de long-drive sponsorisé par Volvik met aux prises des golfeurs un peu particuliers. Ce ne sont pas des golfeurs comme les autres. Ils ont beau frapper à plus de 350 mètres… ils ne sont pas nécessairement pour autant capables de jouer sous le par dans une partie de golf conventionnelle.
Les meilleurs frappeurs passent d’ailleurs la plupart du temps à taper seulement des drives, et uniquement à taper des drives.
Le long-drive a beau être assimilable au golf.
Il faut admettre que ce n’est pas tout à la fait la même discipline.
Les pros utilisent d’ailleurs des clubs très différents, des lofts allant de 3 à 7,5 degrés, avec des manches plus longs de 47 à 48 inches, d’extra stiff à 4 fois extra stiff !
Peut-être percevez-vous la longueur additionnelle du manche, à l’aide de la photo ci-dessous, prise par Mark Newcombe à l’occasion du concours de long-drive organisé début août de cette année, à Heythrop Park dans l’Oxfordshire en Grande-Bretagne.
On peut percevoir la violence du coup porté par Dan Konyk, le vainqueur du concours (1200 euros de gains pour 170 € de frais d’inscriptions…).