Le jeune norvégien Viktor Hovland (21 ans) est peut-être encore un inconnu pour vous. Numéro un mondial amateur, il s’est distingué à l’occasion du dernier US Open, disputé à Pebble Beach, en Californie. Pour son second majeur, il a battu le record du score le plus bas pour un golfeur amateur (280 coups sur quatre tours) pour terminer à la douzième place. Dans la foulée, il a signé son premier contrat professionnel avec la marque PING, et s’est encore illustré sur le tournoi suivant, avec la mise en application d’un drill (astuce) au driving, déjà popularisée par le passé par le japonais Hideki Matsuyama : La pause au sommet du backswing. Cet exercice un peu particulier présente-t-il vraiment un intérêt, et notamment pour un amateur ?
Hovland est un des grands espoirs du golf de haut niveau
Sacré trois fois « All-American », déjà vainqueur de l’US Amateur à Pebble Beach en 2018 (son terrain de prédilection ?) qui lui avait ouvert les portes du Masters à Augusta, où il avait su se mettre en lumière, gagnant déjà le titre du score le plus bas par un amateur.
Il a encore récidivé à l’US Open en juin.
C’est la première fois en près de 20 ans qu’un amateur réussit pareil exploit sur les deux majeurs, Masters et US Open, la même année.
Son palmarès amateur était déjà très éloquent avec un titre NCAA universitaire. Originaire d’Oslo, il a tapé dans l’œil de la famille Solheim (PING), elle-même originaire de Bergen en Norvège.
Elle a vu une belle opportunité de signer l’un des futurs meilleurs joueurs du monde, et une belle publicité pour son driver PING G410 LST, sachant qu’Hovland est déjà un excellent joueur dans ce domaine, et utilisait jusqu’à l’année précédente un driver… TaylorMade.
A quoi va ressembler le golf professionnel, et notamment le driving dans les dix prochaines années ?