La question pourrait paraître saugrenue. Dans un bunker, il faut surtout jouer le club qui permet de sortir, et de faire la distance désirée. D’une autre façon, certains pros, comme par exemple Richard Hurvitz ne jure que par le 60 degrés, considérant que c’est le loft le plus adapté à toutes les sorties de bunkers en bord de green. Il ne varie que la quantité de sables impactés, l’amplitude ou l’intensité de son swing pour déterminer la distance. A la recherche d’inspiration pour un nouveau sujet, je me suis rendu dans un bunker avec le Trackman 4, pour voir quelles différences j’allais pouvoir mesurer concrètement entre deux sandwedges 56 et 60 degrés.
Que peut-on noter avec précision sur le comportement de la balle après une sortie de bunker?
Le principe d’un « launch monitor » est de pouvoir tracker toutes les informations possibles à propos d’un club de golf et d’une balle, au moment où celle-ci est lancée en direction d’une cible.
L’usage le plus fréquent d’un radar intervient au practice, ou dans certains cas directement sur le parcours.
Avec la nouvelle version du Trackman, il est aussi possible d’analyser les putts. C’est en fait plus rare de l’utiliser dans un bunker.
Jusqu’à présent, je n’en avais pas encore eu le temps, ni l’opportunité. En recherche d’inspirations, j’ai tout simplement voulu voir ce que je pourrai collecter comme information sur des frappes dans le sable.
J’ai pris un petit sac, quelques sandwedges et des balles pour me rendre sur l’aire d’entraînement du Golf Public de Miribel.
Une fois installée avec le trackman, les pieds dans le sable, j’ai commencé à taper quelques coups de wedges 60 degrés.
Premier constat, le radar ne délivre pas toutes les informations qu’il a l’habitude de donner sur des pleins coups tapés au practice.
Sur une trentaine de frappes, je n’ai jamais pu collecter le plan du swing, la direction du swing, le chemin du club, l’angle de la face, l’angle d’attaque, et seulement de temps en temps la vitesse du club.