Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. Pourtant il s’agit de la numéro un mondial de golf féminin, et la sud-coréenne est en train de se fabriquer le plus beau palmarès de la discipline avec à seulement 27 ans, déjà 16 victoires sur le LPGA Tour dont 7 majeurs. En 2013, elle s’était distinguée en manquant de peu de faire un grand chelem ! Nous nous sommes intéressés à son swing car malgré son palmarès éloquent, c’est loin d’être le swing le plus académique ou le plus athlétique sur le tour : un exemple du fait que pour un amateur, la perfection technique n’est pas toujours indispensable !
Préambule sur Inbee Park, la reine du putting
Comment devenir la meilleure joueuse de golf du monde sans toutefois swinguer dans les règles de l’art ?
Inbee Park a parfaitement résolu cette question, en devenant une machine au putting !
Première joueuse de l’histoire moderne a remporté trois majeurs d’affilés en 2013, Park écrase la concurrence sur les greens, et par la même occasion, elle est la joueuse qui rend la moyenne de carte la plus basse du tour : 69,44 !
En 2015, elle est en tête pour le nombre de parties jouées sous le par sur le tour (63), et sous la barre des 70.
Championne des birdies, elle en a rentré 312 cette saison, elle construit son score essentiellement dans deux secteurs de jeu : la précision sur les fairways, et le nombre de putts rentrés sur les greens.
Sur le tour féminin, les meilleures joueuses se distinguent par une capacité assez impressionnante à flirter avec les 75% de greens en régulations tout au long de la saison.
Bien qu’elle ne soit pas du tout la plus longue joueuse au drive, ni même la plus précise, Inbee Park se débrouille toujours pour être sur le green dans le bon nombre de coups, soit dans son cas, une moyenne de 74%, le sixième meilleur total du tour féminin actuel !