Au moment où nous quittons l’année 2022 pour embrasser 2023 avec espérons-le de belles perspectives, l’occasion de s’intéresser à un golfeur britannique qui gagnerait à être mieux connu : Laurie Canter. Seulement 160eme golfeur à l’ordre du mérite (OWGR), Canter n’a jamais vraiment défrayé la chronique pour ses exploits sur les greens du DP World Tour. A 32 ans, il n’a même jamais gagné sur le circuit européen, alors qu’il est professionnel depuis 2011. Le natif de Bath, campagne vallonée du Sud-Ouest de l’Angleterre, a pourtant profité de l’appel d’air du LIV, le circuit rebelle, pour garnir son compte en banque, tout en expliquant ou se justifiant « Le golf est un sport brutal ». Canter est surtout lui-même brutal avec son driver. En 2022, il s’est illustré avec une moyenne de distance au drive de près de 314 yards (287 mètres), et mieux, alors qu’il profite d’un hiatus au niveau du circuit européen, qui n’exclut pas ou pas encore les joueurs sponsorisés par l’Arabie Saoudite, sa moyenne de drive sur les deux premiers tournois comptant pour l’exercice 2023 a grimpé à la moyenne stratosphérique de 367 yards (335 mètres) !
Laurie Canter : La puissance au drive sous le soleil de l’Afrique du Sud
Le DP World Tour, circuit professionnel de golf d’origine « Européenne », mais depuis quelques années artificiellement maintenu en vie par les pétrodollars et les Emirats Arabes Unis, a l’usage de démarrer son année calendaire… en novembre.