Dans un grand couloir du Titleist Performance Institute, situé Avenida de la Plata à Oceanside, face à l’Océan Pacifique en Californie, pour accéder aux différentes salles de réunion qui accueillent les ingénieurs et leurs nouveaux produits, trône un large portrait de l’australien Adam Scott, numéro un mondial de golf pendant onze semaines de mai à juillet 2014. C’est dire l’importance du golfeur au plus beau swing de golf depuis bientôt deux décennies, tout du moins pour son équipementier, et pourtant, la marque a eu beaucoup de champions majeurs dans ses rangs. Tiger Woods à part, de Sergio Garcia, Justin Rose, Paul Casey, Lee Westwood, Luke Donald…aujourd’hui tous des quadras qui ont chacun plusieurs couvertures de magazines à leurs actifs depuis les années 2000, Adam Scott a très vite et de toujours été considéré comme le golfeur de haut niveau ayant le plus beau swing. Il avait en commun avec le tigre, le même entraîneur/géniteur : Butch Harmon. Est-ce pour autant la seule et bonne raison pour un swing aussi pure ? Qu’est-ce qu’un amateur de golf peut apprendre de Scott ?
Natif d’Adelaïde en Australie, c’est à sept ans que le jeune Adam Derek Scott, fils de Phil, un enseignant de golf PGA, a déménagé dans le Queensland, à Gold Coast, une ville au nom prédestiné pour celui qui allait vraiment connaître une vie dorée*.