Les débats sur la mécanique parfaite du swing de golf continuent d’alimenter la recherche technique. Grâce aux nouvelles technologies, telles que les plaques de force, les pros enseignants et chercheurs peuvent désormais décortiquer les moindres détails des mouvements, notamment l’utilisation des forces au sol. Parmi ces découvertes, l’un des concepts récents mis en lumière par le Titleist Performance Institute (TPI) est la notion de “Hiking” dans le swing, un phénomène qui pourrait expliquer certaines inefficacités et blessures chez les golfeurs. Mais qu’est-ce que le Hiking, et pourquoi représente-t-il un obstacle pour les golfeurs ?
Le Hiking : Un problème de bascule et de rotation
Au golf, le Hiking désigne un mouvement incorrect de la hanche arrière (ou “hanche droite” pour un joueur droitier) au début du downswing.
Contrairement à un mouvement normal, où le joueur devrait initier un transfert de poids latéral vers la cible tout en abaissant le bassin, le Hiking se produit lorsque la hanche arrière reste trop élevée ou continue de monter.
Ce déséquilibre provoque une bascule excessive du bassin, réduisant l’espace entre le joueur et la balle, ce qui complique la qualité du contact et peut entraîner des inefficacités dans la production de puissance.
Le Hiking se manifeste par une inclinaison anormale du bassin (la hanche arrière étant beaucoup plus haute que l’autre) et compromet le bon alignement du corps durant le downswing, ce qui peut également augmenter les risques de blessures, notamment au niveau du dos.
Pour comprendre le Hiking, il faut d’abord rappeler les principes de base de la transition dans le swing.
Typiquement, lors de la phase descendante, le golfeur devrait initier un transfert de poids latéral vers la cible.
Ce mouvement est généralement accompagné d’une flexion du genou gauche (pour les droitiers) et d’un abaissement du bassin. Cette séquence permet de maximiser l’efficacité du contact et de générer de la puissance via un effet de levier et de rotation efficace.