Il ne suffit pas de répéter inlassablement des putts d’un mètre cinquante pour devenir un bon putter. Ce n’est pas une question de miracle non plus. Pourtant, chaque semaine sur le PGA Tour, on voit les meilleurs putters du monde rentrer des putts sous pression, sur des greens complexes, comme si de rien n’était. Ils donnent l’illusion d’une simplicité presque insolente. La clé ? Ils ne sont pas meilleurs parce qu’ils sont plus doués, mais parce qu’ils ont appris à organiser leur putting autour de principes simples, reproductibles, efficaces. Dave Phillips, cofondateur du Titleist Performance Institute, a passé sa carrière à les observer. Son constat est limpide : les amateurs ont tout à gagner à copier non pas le style, mais la rigueur de ces élites du green.
Le premier enseignement qu’il retient de ses années passées aux côtés des meilleurs concerne le temps. Plus précisément, le temps que les pros mettent à jouer leur putt, une fois leur balle marquée et la ligne lue.
« Ce qui m’a frappé, c’est à quel point ce temps est constant, que ce soit pour un putt de 1,5 mètre ou de 7 mètres », explique-t-il. « Ils ne changent pas leur tempo, même si le putt compte double dans leur tête.