Il y a une semaine, Brandel Chamblee et Phil Kenyon s’écharpaient sur Twitter, notamment parce que l’un mettait en avant les statistiques comme un révélateur terrible d’un niveau de jeu au golf, et l’autre, contestait le fait que l’on puisse faire dire ce que l’on veut aux chiffres. Cette semaine, c’est autour de Rory McIlroy de dévoiler la place considérable des chiffres dans son approche du parcours, et le choix de ses coups. Comment les chiffres peuvent-nous aider à mieux jouer au golf ?
En prévision de The Open 2018 à Carnoustie, McIlroy analyse son jeu
Dans une semaine, Rory McIlroy s’apprêtera à fouler les fairways de Carnoustie, pour y disputer le célèbre The Open, le British pour nous les francophones, ce troisième majeur de la saison de golf au calendrier, qui dans l’esprit de beaucoup est plutôt l’égal du Masters d’Augusta.
Rory McIlroy, que l’on aimerait voir comme le leader de l’équipe européenne de Ryder Cup à Paris en septembre prochain, connait pour l’instant une saison assez irrégulière, avec une victoire exceptionnelle à Bay Hill, pour le Arnold Palmer Invitational, et par opposition, déjà quatre cuts manqués.
Il n’a échappé à personne que Rory est un ancien numéro un mondial de golf. Pourtant, il n’a que 29 ans, et sa carrière paraît loin d’être terminée.
Au fil de ces dernières années, il semble régresser ou alors incapable de contrer la progression des golfeurs américains comme Dustin Johnson, Justin Thomas ou Jordan Spieth, qui lui contestent ce rang de meilleur golfeur de la planète.
Pourtant, quand Rory a disputé son premier The Open à Carnoustie en 2007, son jeu était plein de promesses.
Pour Greg Norman, et beaucoup d’autres, il allait prendre la succession de Tiger Woods, et remporter bien plus de majeurs.
Il en a effectivement glané 5 en route, mais depuis 2014, plus aucun !