Ce terme paraît bien compliqué pour décrire le mouvement du swing. Quand on veut progresser au golf, on peut tout essayer, améliorer le putting, les approches, faire des incantations… La réalité, c’est qu’il faut dompter son propre swing pour produire un minimum de régularité et de consistance. Pour faire sensiblement baisser le score, il faut vraiment toucher plus de greens en régulation. Est-ce qu’il faut absolument comprendre la biomécanique d’un swing de golf pour parvenir à cet objectif ?
Retranscription d’une expérience de la biomécanique
Le golf a ceci d’ingrat qu’il n’y a pas de prime pour des petits progrès ou des avancées partielles.
La maxime « C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens » prend tout son sens.
Pendant des mois, voire des années, vous pouvez progresser, mais ne pas arriver à un résultat concluant. Tout simplement, parce que tous les ingrédients de votre recette ne sont pas encore placés au bon endroit, et au même moment.
Prenons un exemple concret.
Si vous lancez votre club trop à droite de 10 degrés par rapport au centre du fairway*, et que vous arrivez après des semaines de practice à ramener le chemin du club à seulement 8 degrés, ce qui est déjà une performance. Vous avez progressé !
Sauf que cela ne se voit pas encore concrètement dans le résultat sur le parcours, puisque le résultat ultime est bien 0 degré pour lancer parfaitement droit.
*Soit vous lancez directement à droite de la cible, soit par un effet des mains, vous essayez de ramener la balle dans l’axe, ce qui crée les conditions d’une trajectoire droite-gauche.
Au golf, vous pouvez produire le geste que vous voulez. Il y a seulement deux impératifs : être régulier et maîtriser ce geste pour obtenir le résultat voulu au moment voulu.