
L’évolution du swing de golf est un sujet qui ne cesse d’alimenter les débats entre puristes et techniciens de l’enseignement moderne. Il y a encore quelques décennies, les golfeurs s’attachaient avant tout à rester immobiles, à minimiser les mouvements parasites, et à s’efforcer de « garder la tête fixe » pour assurer la régularité de la frappe. Mais aujourd’hui, les données scientifiques et l’analyse des meilleurs joueurs du monde montrent une toute autre réalité : le swing est un enchaînement dynamique de forces et de déplacements qui, bien exécutés, permettent d’obtenir plus de vitesse, de contrôle et de puissance.
Scottie Scheffler, Xander Schauffele, Collin Morikawa ou encore Adam Scott ont tous un point commun : un downswing marqué par une translation latérale nette du bas du corps, combinée à une fermeture des genoux et une élévation de l’épaule avant.
Cette approche, de plus en plus étudiée par des experts comme Craig Hanson et le Dr. Rob Neal, repose sur des principes biomécaniques éprouvés qui ne concernent pas uniquement les joueurs d’élite.
N’importe quel amateur, quel que soit son âge ou sa souplesse, peut s’inspirer de ces fondamentaux pour améliorer sa frappe de balle. Mais encore faut-il comprendre pourquoi ces éléments sont essentiels et comment les intégrer efficacement dans son propre swing.