La célèbre citation de T.S. Eliot, “Seuls ceux qui risquent d’aller trop loin peuvent savoir jusqu’où l’on peut aller” nous interpelle sur la manière de jouer au golf. La force de l’inertie est un obstacle majeur à surmonter. Comme l’expliquent Nilsson et Marriott, cette inertie, qu’elle soit physique ou mentale, empêche souvent les joueurs de réaliser leur plein potentiel. “La joie éprouvée en imaginant la sensation d’atteindre un but se transforme trop souvent en déception quand nous laissons cette ambition n’être qu’un rêve”, écrivent-elles dans le livre « Chaque coup doit avoir un objectif » Pour briser cette inertie, les auteures insistent sur la nécessité de devenir sa propre force motrice. Ce concept est appuyé par de nombreux témoignages de golfeurs de haut niveau, qui soulignent l’importance de cette démarche dans leur succès. Le cœur de la méthode GOLF54, prônée par Nilsson et Marriott, repose sur la capacité à traiter chaque coup comme une entité unique, en se concentrant pleinement sur l’instant présent. Cette approche permet de décomposer des objectifs complexes en tâches simples et réalisables, une technique que la championne Annika Sorenstam a utilisée pour réaliser son fameux score de 59. “Je n’ai pas peur des conséquences”, dit-elle, illustrant la puissance de la concentration sur l’objectif immédiat.
Pensez peu, jouez gros : La clé du score au golf !
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Les Britanniques disent que le golf est le moyen de gâcher une agréable promenade. Accepter les échecs, et se réjouir des (rares) réussites, telle est ma façon de golfer, et d’éviter la frustration. A ce titre, se laisser influencer par des coaches comme Nilsson et Mariott, dont le discours s’adresse en fait aux professionnels, me semble bien imprudent. Le golfeur amateur ne sera jamais capable de maintenir un tel niveau de concentration… et c’est justement pour cela qu’il n’est pas un champion! Et s’il en est capable “au boulot”, ce n’est pas après s’être concentré toute la semaine pour viser l’excellence dans son activité professionnelle quotidienne, qu’il va souhaiter le dimanche en faire autant sur le parcours. Ne gâchons pas nos agréables promenades!