Le golf est un jeu d’élégance, de précision, mais aussi un sport complexe, mettant en lumière non seulement la force physique mais aussi le mental et la perception spatiale. De tous ces éléments, l’alignement est souvent cité comme l’une des compétences les plus critiques, mais pas nécessairement les moins difficiles à maîtriser. Les golfeurs de tous niveaux peuvent être confrontés à des problèmes d’alignements, qu’il s’agisse de positionner correctement leur corps, de viser avec précision ou d’apprécier correctement les distances.
Dans l’immensité d’un parcours de golf, l’alignement prend une dimension encore plus complexe.
Au-delà des simples erreurs de positionnement, la difficulté d’appréhender et de se repérer dans cet espace peut être un véritable sujet de préoccupation. Et quand bien même ce repérage serait maîtrisé, le besoin de constamment réajuster et de visualiser l’environnement ajoute à la complexité.
Mais qu’en est-il si ces défis prennent leurs racines dans quelque chose de plus profond, dans une condition neurologique comme la dyspraxie visuo-spatiale ?
Cette forme de dyspraxie est caractérisée par des difficultés à maîtriser la notion d’espace, à organiser les mouvements visuels et à effectuer certains gestes.
Elle peut impacter le quotidien et notamment les déplacements, mais elle peut également jouer un rôle significatif dans la pratique du golf, et plus spécifiquement dans la maîtrise de l’alignement.