L’analyse biomécanique a bouleversé la compréhension du swing au golf, révélant des dynamiques invisibles à l’œil nu. Aujourd’hui, les technologies comme les plaques de force et les applications en 3D permettent d’explorer les concepts de pression, de centre de pression (COP) et de distribution de poids. Mais qu’apprenons-nous réellement de ces outils et comment peuvent-ils améliorer la technique des joueurs ?
Un golfeur débutant peut facilement être submergé par la quantité d’informations fournies par ces dispositifs.
Pourtant, comprendre la différence entre pression et force constitue une étape fondamentale pour perfectionner son swing.
La pression reflète où et comment un joueur applique son poids sur le sol, tandis que la force mesure l’intensité et la direction des poussées effectuées par ses pieds.
Ces deux notions, bien que liées, apportent des informations distinctes.
Des recherches menées par le Centre d’Analyse Biomécanique de l’Université de Stanford ont montré que la répartition de la pression influence directement la stabilité et la production de force dans un mouvement rotatif comme le swing de golf.
Les plaques de force utilisées par des outils comme Smart2Move révèlent des schémas dynamiques : un transfert de pression vers le pied arrière au début du backswing, suivi d’un basculement rapide vers l’avant au moment de l’impact.
Tyler McKenzie, entraîneur spécialisé en biomécanique, explique : « Nos meilleurs joueurs atteignent souvent 80 % de leur pression sur le pied arrière avant de transférer rapidement vers l’avant pour maximiser la vitesse et la précision. »
Cette analyse est illustrée par des cas concrets.
Par exemple, un golfeur professionnel peut atteindre jusqu’à 81 % de pression sur son pied arrière à mi-backswing avant d’amorcer un transfert rapide vers l’avant.
Ce mouvement permet de générer une rotation efficace et d’exploiter pleinement la force verticale nécessaire pour produire une vitesse de tête de club élevée.
Cependant, tous les joueurs n’adoptent pas la même stratégie.