Le golf est un sport de précision, mais aussi de puissance. Lorsqu’un joueur cherche à augmenter la vitesse de sa tête de club, il se retrouve face à un dilemme fondamental : Faut-il privilégier la force brute ou l’optimisation du timing ? Cette question était au cœur d’une récente session menée par Dr. Greg Rose, cofondateur du Titleist Performance Institute (TPI), et Jason Zuback, sextuple champion du monde de Long Drive. Grâce à la technologie Smart2Move 3D Dual Force Plate, ils ont décomposé les mécanismes invisibles qui gouvernent la génération de puissance dans le swing. Ce que leurs analyses révèlent pourrait bien changer la manière dont vous vous entraînez.
L’illusion de la force brute : La séquence avant tout
L’idée intuitive selon laquelle une plus grande force appliquée au sol se traduirait automatiquement par une vitesse accrue est en réalité une simplification dangereuse.
Greg Rose insiste sur un point clé : c’est la séquence des forces et non leur simple magnitude qui détermine la performance.
« Vous pouvez avoir des chiffres incroyables en termes de force, mais si votre séquence est mauvaise, cela ne sert à rien », affirme-t-il.
Les meilleurs frappeurs du monde suivent une séquence universelle de transfert d’énergie :
- Déplacement latéral (force horizontale, vers la cible)
- Torque rotatif (force de rotation générée par l’opposition des jambes)
- Poussée verticale (force ascendante utilisée pour amplifier la vitesse du club)
Le timing de ces forces est essentiel. Jason Zuback le confirme :
« Ce qui compte, c’est de générer ces forces tôt pour qu’elles aient le temps de se propager jusqu’au club. Si elles arrivent trop tard, c’est l’équivalent d’un feu d’artifice qui explose après la fête. »
Les données qui bousculent les idées reçues
Les plaques de force Smart2Move ont permis de quantifier précisément ces forces chez les meilleurs joueurs.