Récemment un éditorialiste et préparateur mental pour le golf titrait son article « Est-ce que le coup détermine le swing, ou inversement, est-ce que le swing détermine le coup ? » La réponse pourrait paraître évidente, pourtant, la question est très intéressante, et nous renvoie à la visualisation en amont d’un coup de golf. L’argumentaire du spécialiste tend à démontrer que le corps sait répondre à l’esprit, et notamment à l’imagination d’un coup à produire. C’est peut-être une des choses qui est le moins inculqué aux amateurs, car très souvent, nous focalisons seulement sur le fait de contacter la balle pour la lever et produire un minimum de distance. Plus que la technique pure, l’imagination ou la créativité peuvent être des axes de progressions importants, et accessibles pour toutes les golfeuses et tous les golfeurs…
Il faut être honnête. Sur Internet, dans les magazines, on parle très souvent de draw ou de fade.
Finalement, comment donner des effets à une balle de golf.
Pourtant, il suffit de se rendre sur un practice, de jouer avec des golfeurs amateurs de tous horizons, pour s’apercevoir qu’en réalité, très peu de golfeurs ou de golfeuses se préoccupent de taper des coups avec des effets.
La première priorité de 80,90 et peut-être même 95% des golfeurs amateurs est déjà de taper la balle vers la cible, et de faire la distance.
Donner des effets à la balle fait rêver. Beaucoup de golfeurs sont fascinés par les effets de sidespin ou de backspin.
Pourtant, une fois sur le parcours, il s’agit surtout de taper droit à la cible en un nombre de coups réduits.
Produire un bon coup de golf est déjà en soi un risque suffisant, pour ne pas chercher à compliquer encore plus avec une balle qui partirait à droite pour revenir à gauche, ou inversement.