Quel est le secret des golfeurs capables d’aligner des coups parfaits sous pression ? Si la technique et l’entraînement physique restent essentiels, la science moderne met désormais en lumière un autre facteur décisif : le cerveau. Grâce aux neurosciences, les chercheurs décodent les mécanismes mentaux qui régulent la concentration, la gestion du stress et la prise de décision. Thierry Anger, entraîneur de l’équipe de France militaire, affirme : « Le cerveau, un facteur décisif dans la performance sportive et professionnelle. ».
Mais jusqu’où les neurosciences peuvent-elles repousser les limites mentales des golfeurs ?
Le cerveau, ce nouvel entraîneur invisible
Depuis les années 2000, l’intérêt pour les neurosciences dans le sport a explosé. Les études sur l’imagerie cérébrale montrent que les golfeurs experts utilisent moins d’énergie mentale que les débutants, un phénomène appelé « efficacité neuronale ».
Une recherche menée par l’Université en Écosse a révélé que les putts réussis étaient associés à des schémas spécifiques d’ondes cérébrales dans les bandes bêta et thêta, responsables de la planification motrice et de la concentration.
Laura Carey, chercheuse sur cette étude, explique : « Les meilleurs putts sont précédés par une suppression des ondes bêta, traduisant une préparation mentale optimale. »
En revanche, des niveaux élevés d’activité thêta avant un coup raté indiquent de l’hésitation ou une incertitude dans la prise de décision.