Deuxième partie de notre entretien avec Jean-Jacques Rivet au Golf de Terre-Blanche, nous avons pu évoquer avec lui la place de la biomécanique dans le golf, que ce soit pour un amateur ou pour un golfeur professionnel. Un mot encore barbare quinze ans en arrière, et qui pourtant explique pour beaucoup la performance au golf, que ce soit pour le swing de plein coup ou au putting…
Les premiers pas de la biomécanique dans le domaine du golf
A la fin des années 90, nous étions au balbutiement de la biomécanique dans le golf. Une démarche qui est vraiment venue d’un coach (David Leadbetter) qui lui a voulu en savoir plus, et notamment : Comment fonctionnent les appuis ? Qu’est-ce qui se passe quand le club se déplace dans une direction donnée ?
De mon passage aux Etats-Unis, j’ai pu échanger avec des gens comme Franck Nobilo ou accéder à des écrits d’illustres références comme Ben Hogan, et Bobby Jones.
Ce dernier cherchait déjà dans les années 30 à comprendre les mouvements de déplacements du corps pendant le swing, sauf qu’il n’avait pas de marqueurs ou de caméras hautes vitesses.
Bien qu’il abordait déjà quelque part les débuts de la biomécanique, cette discipline est vraiment apparue dans les années 90.