De nombreux golfeurs sont frustrés par leur incapacité à convertir ces putts de moyenne distance, malgré un bon contrôle de leur swing et une capacité à approcher correctement le green. Mais pourquoi tant de putts, notamment ceux entre 2 et 6 mètres (8 à 20 pieds), ne finissent-ils pas au fond du trou ? James Sieckmann, l’un des meilleurs coaches du petit jeu, partage son expertise et propose une approche révolutionnaire pour comprendre et améliorer cet aspect du jeu.
« Le problème principal que je vois chez les bons joueurs est qu’ils disent souvent : ‘Je ne réussis pas assez de putts entre 2 et 6 mètres,’ » explique Sieckmann, qui a conseillé de nombreux professionnels sur le circuit.
« Ils puttent bien de près, contrôlent leur distance avec efficacité, mais ils manquent systématiquement ces putts clés. Pourtant, c’est à ce niveau que se joue souvent la différence. »
Si de nombreux golfeurs sont capables de réussir leurs putts lorsqu’ils sont proches du trou, Sieckmann souligne que ces « putts de différence », comme il les appelle, sont tout aussi essentiels.
La clé, selon lui, réside dans la combinaison parfaite entre la ligne et la vitesse, deux éléments que beaucoup de joueurs abordent de manière inadéquate.
Ce qui compte, pour les amateurs,même de très bon niveau, c’est de éussir les putts courts, de 50 cm à 1,5. Après, comme la démontré David Pelz, et comme le montre les statistiques présentées les probabilités jouent contre vous et de façon exponentielle..
Après observons que 1,5 degré d’écart à l’impact , par rapport à la direction du trou, cela représente 2,6 cm : le put rentre, mais à 1,5 m, cela fait 2,62 cm, le putt et raté.
Conclusion : travailler ses approches, pour être, si possible, à moins d’1,5 du drapeau et travailler les putts courts, à moins d’1,5 m, voire 1 m, pour rentre le deuxième put. Et, à cette distancen la lecture des pentes est nettement plus facile et compte beaucoup moins.
N’oublier pas que si vous n’êtes jamais en régulation sur le green , mais que vous faites régulièrement approche-put, deux fois sur 3, et jamais plus de deux puts, vous jouerez 6, si c’est une fois sur deux, ça sera 9, et une fois sur 3, ça sera 12.
Nul doute que beaucoup d’entre nous en seraient ravis.
Et j’ajouterai que, comme toujours, la comparaison avec les joueurs du tour, dont c’est le métier et qui s’entraîne toute la journée , est sans objet pour les simples mortels.qui constituent l’immense majorité des golfeurs…