A l’heure où les parcours deviennent gras, et que dans le même temps, les températures se rapprochent du zéro, la tentation de rester au practice pour s’entraîner est vive. Plusieurs avantages semblent s’ouvrir si vous choisissez cette option, avoir les pieds au sec, sur un tapis, et à la surface homogène, éventuellement couvert en cas de pluie ou de vent, et pour les plus luxueux chauffés. Pour ceux qui ne le sont pas, le fait de pouvoir enchaîner les balles permet de rapidement se réchauffer. Les practices sont pour certains, de mieux en mieux équipés, multiplications des cibles, poteaux, ou paniers, tandis que de plus en plus de practices s’équipent de radars de mesures, permettant d’avoir accès à de nouvelles informations sur votre jeu : Distances, vitesse du club, effets donnés… Cependant, un des problèmes principaux de la performance et du progrès que le golfeur amateur peut avoir est là, une difficulté souvent entendue: je joue très bien au practice, mais je n’arrive pas à reproduire la qualité de cette performance sur le parcours. Que faire? Si s’entraîner c’est bien, réussir à bien s’entraîner c’est mieux. Comment faire surtout en hiver ?
La réponse réside essentiellement dans la manière dont le joueur s’entraîne.
Pour la plupart d’entre nous, une séance de practice consiste dans le fait de taper des balles de manière répétitive, dans une même situation, sur un même tapis, et jusqu’à réussir à obtenir un swing efficace, pour un résultat en ligne avec l’objectif.
Ainsi, après quelques mouvements d’échauffements pour les plus consciencieux, on sort un fer 7, on définit une cible et on tape des balles à la chaine, en nous focalisant sur la qualité de notre geste et à son amélioration.
Une fois le résultat obtenu, on change de club, et ainsi de suite jusqu’à épuisement des balles.