Récemment les golfeurs professionnels s’illustrant sur le PGA Tour ont eu l’occasion de disputer le championnat du monde de Mexico, disputé sur le fameux parcours du club de Chapultepec, situé à 2377 mètres d’altitude. Pour anticiper le vol de balle, et les trajectoires, des pros comme Bubba Watson, et Bryson DeChambeau ont eu recours à la fonction « Environmental Optimizer » disponible sur leurs radars FlightScope. Dans quelles proportions l’humidité de l’air ou l’altitude peuvent modifier les conditions de vol d’une balle de golf ?
Altitude et humidité de l’air sur la trajectoire d’une balle de golf
Avec le vent, contre le vent, tous les golfeurs et toutes les golfeuses savent déjà que cela influe sur le vol de leurs balles.
Si ces mêmes golfeurs ou golfeuses n’ont pas tous les jours l’occasion de jouer à plus de 2500 mètres d’altitude, l’humidité de l’air peut-elle être un facteur qui joue sur la portée d’une balle ?
Bryson DeChambeau, qui se distingue de plus en plus comme un scientifique du golf, a intégré cette notion dans chaque décision de club à jouer sur le parcours.
On peut le voir échanger avec son caddie à ce sujet, pour choisir son club, et le coup à jouer.
A l’occasion du WGC-Mexico Championship, DeChambeau comme Bubba Watson, tous deux ambassadeurs pour FlightScope ont profité du passage au practice quelques jours avant le premier tour, pour évaluer l’impact de l’altitude et l’humidité de l’air sur des drives ou des coups de pitchs.
Guillaume Sauzet, représentant France pour FlightScope a récupéré les données enregistrées à cette occasion.
Pour un coup tapé avec un pitching wedge sur le practice du Golf de Chapultepec, à 2377 mètres d’altitude et pour une humidité de l’air de 35% mesurée par le FlightScope, le pro qui swingue à 80 mp/h peut espérer porter sa balle à 131 mètres tombée de balle.