Début décembre à l’occasion du Franklin Templeton Shootout, une compétition de golf par équipes de deux golfeurs, le jeune américain Bryson DeChambeau qui s’était déjà fait remarqué pour utiliser au plus haut niveau des clubs de mêmes longueurs a de nouveau défrayé la chronique, en testant une méthode de putting plutôt très originale…
Le contexte
Depuis son passage pro, et surtout le fait que le PGA Tour collecte des données statistiques sur le jeu de l’américain Bryson DeChambeau, ce phénomène de la planète golf n’a en fait pas vraiment défrayé la chronique s’agissant du putting.
Seulement classé 166eme sur 220 pour le nombre de coups gagnés au putting, DeChambeau a en l’état, peu de chance de remporter un tournoi PGA avec une telle faiblesse dans ce qui apparaît comme la clé du haut niveau.
A ce stade, il doit effectivement revoir sa copie ou risquer de passer pour un phénomène de mode qui risque de rapidement tomber en désuétude.
Si sa première participation au Masters d’Augusta lui avait permis de s’illustrer avec brio, depuis, il n’a pas connu le même succès.
En 2016, le Masters n’a pas été son premier tournoi enregistré par le PGA Tour. Il a d’abord disputé le Arnold Palmer Invitational, terminé dans le top-30 puis disputé le Masters, non sans laisser donc un bon souvenir avec une place de 21eme.
Dans la foulée, il a pris la quatrième place du RBC Heritage ! Jusque-là l’amateur promis à une grande carrière chez les pros ne faisait pas mentir les prédictions.
Pourtant, son passage professionnel n’a pas été immédiatement couronné de succès. Quatre tournois joués en quatre semaines, et aucun cut passé !
Il va à nouveau profiter de l’occasion d’un majeur pour refaire parler de lui : l’US Open terminé à la 15eme place.
Depuis le mois de juin et cette performance « majeure », DeChambeau ne s’est plus beaucoup illustré, et ce n’est pas faute d’avoir joué un maximum de tournois.